Zone interdite: Que faire pour améliorer la sécurité autour de l’école du Sacré-Cœur?

Karol-Ann Scott | 14 décembre 2022

On revient sur le fameux « syndrome de la porte », qui aurait pu avoir des conséquences tragiques, hier, devant l’école du Sacré-Cœur, à Masson-Angers. Chose certaine, ce n’est pas le seul établissement scolaire qui est problématique.

Un incident dans lequel des enfants ont failli être renversés par un automobiliste amène plusieurs citoyens à se demander s’il y aura des actions concrètes pour améliorer la sécurité dans le secteur.

Les options privilégiées par la direction de l’école passent notamment par les rues avoisinantes, ou encore le centre communautaire situé à proximité de l’école. Les parents s’inquiètent toutefois pour la sécurité de leurs enfants, qui doivent circuler dans un environnement étroit.

La directrice de l’école du Sacré-Cœur admet qu’il y a des défis et ajoute que la collaboration est de mise pour limiter les risques.

« On a tous une responsabilité comme parent pour la sécurité de notre enfant et la sécurité des autres enfants ».

-Marie-Michèle Bédard, directrice de l’école du Sacré-Coeur

Certains parents estiment que l’aménagement actuel, qu’ils qualifient de dysfonctionnel, doit être repensé. Un aménagement pourrait être fait à long terme, notamment avec l’ajout d’une débarcadère d’ici l’agrandissement de l’école, prévu en septembre 2025.

Entre temps, le conseiller du secteur, Mario Aubé, propose d’installer des cônes pour dissuader les parents à se stationner dans la zone interdite.

« Juste à côté de ce terrain du centre de services scolaires là, il y a un terrain qui appartient à la Ville, puis on a mis des blocs de ciment devant pour empêcher les véhicules d’entrer dans cette portion-là sur le terrain. Mais encore une fois, si quelqu’un souhaitait se stationner derrière les blocs de ciments, on arriverait à la même problématique de toute façon. Il n’y aura pas de solution miracle ».

-Mario Aubé, conseiller municipal du district Masson-Angers

En seulement 24 heures, les préposés au stationnement de la Ville ont remis 7 constats d’infraction et une quarantaine d’avis verbaux pour le non-respect du règlement, sans compter ceux qui ont été signalés cet après-midi à la sortie des classes.