Crise du logement | Des organismes communautaires réclament des actions concrètes

Plusieurs organismes communautaires impliqués auprès des personnes en situation d’itinérance ont fait une sortie publique vendredi matin, où ils ont dévoilé une lettre adressée à des ministres ainsi qu’à la mairesse.

Plusieurs organismes de la région, dont Logemen’Occupe tirent la sonnette d’alarme face à l’ampleur croissante de la crise du logement et de l’itinérance en Outaouais, particulièrement à Gatineau.

Dans une lettre adressée à France-Élaine Duranceau, ministre de l’Habitation, Lionel Carmant, ministre des Services sociaux, et Maude Marquis-Bissonnette, mairesse de Gatineau, ils dénoncent une situation critique.  

Il faut qu’on crève l’abcès et qu’on en finisse avec cet impasse-là. Parce qu’encore une fois, pour nous, comme on l’a documenté ce matin dans la lettre et dans les documents, c’est de la maltraitance. Quand on refuse systématiquement de venir en aide à des familles ou des personnes vulnérables, avec toutes sortes de fausses bonnes raisons, c’est de la maltraitance. Et ce n’est pas moi qui le dis, c’est la politique de maltraitance du gouvernement du Québec.

-François Roy, coordonnateur de Logemen’Occupe

Les organismes expliquent que de plus en plus de personnes, qui ne correspondaient pas au profil habituel de l’itinérance, se retrouvent sans ressources pour se loger en raison des coûts élevés du marché privé. Les familles et les personnes seules, particulièrement vulnérables, ont du mal à accéder aux outils d’aide pourtant disponibles.  

C’est pourquoi, dans leur lettre, ils demandent une rencontre au sommet avec les autorités municipales et gouvernementales pour trouver des solutions concrètes.  

Cette démarche vise à rappeler l’urgence de la situation et à inciter les décideurs à agir pour éviter que davantage de ménages basculent dans l’itinérance.

-Avec les informations de Catherine Fortin