Vivre ses soins après une opération en résidence à la Villa des Brises
TVA Gatineau | 10 Décembre 2024
Patrick Guilbault réside à la Villa des Brises depuis le 7 octobre dernier, après avoir subi une amputation due à une maladie liée au diabète. Pour lui, cette résidence représente bien plus qu’un simple lieu de convalescence.
À l’hôpital, on est confiné dans sa chambre pour manger et vivre. À la Villa des Brises, Patrick retrouve une ambiance familiale.
Il affirme que ce cadre favorise sa réhabilitation et sa guérison. Le moral joue un rôle crucial dans la récupération : avoir un environnement positif, échanger avec les autres au petit-déjeuner, tout cela contribue à son bien-être.
À son arrivée, chaque patient bénéficie d’un accompagnement personnalisé. Une équipe spécialisée, incluant des physiothérapeutes et des ergothérapeutes, établit un plan de réadaptation en vue d’un retour sécuritaire à domicile.
Dans les 24 à 48 heures suivant leur arrivée, les patients sont évalués pour déterminer leurs besoins spécifiques.
Initialement conçue comme une résidence pour personnes âgées, la Villa des Brises a évolué en 2019 pour offrir des soins post-aigus.
En 2022, elle a aménagé ses premiers lits dédiés, et aujourd’hui, elle en compte 76. En désengorgeant les hôpitaux, l’établissement accueille environ dix patients par semaine pour leur convalescence, soit environ 400 personnes par an.
Ce projet, développé en collaboration avec le CISSS de l’Outaouais, répond à un besoin croissant dans la région.
Quand un patient n’a plus besoin de soins médicaux intensifs, mais nécessite encore un soutien, la Villa des Brises offre un environnement propice à une transition en douceur vers la maison.
Les témoignages des patients confirment l’importance de ce programme. Patrick Guilbault souligne que ce système est bien conçu et efficace, permettant à chacun de progresser dans un cadre humain et adapté.
Avec ce projet, la Villa des Brises se distingue par une approche novatrice et humaine des soins post-aigus, en apportant une contribution précieuse à la communauté.
Avec les informations de Catherine Fortin