Violence conjugale: un bracelet anti rapprochement imposé au « pédobuster » Joey Chartrand

Le chasseur de présumés pédophiles, arrêté puis accusé dans une nouvelle affaire de violence conjugale, a finalement été libéré lundi, une semaine jour pour jour après son arrestation. Joey Chartrand sera toutefois soumis à une série de conditions, au terme d’une suggestion commune. Il devra notamment porter un bracelet anti rapprochement durant les procédures judiciaires.

Le port du bracelet anti rapprochement a été convenu pour permettre à Joey Chartrand d’être libéré sans que la Couronne ne s’y oppose. L’accusé ne pourra sous aucun prétexte retirer ce bracelet anti rapprochement, sauf pour une urgence médicale.

Il devra également éviter d’entrer en contact ou de communiquer avec la plaignante et ses enfants, à moins d’une entente à l’amiable conclue en lien avec les dispositions de la Protection de la jeunesse. Il devra aussi résider chez un membre de sa famille à Cayamant, éviter d’utiliser les réseaux sociaux, ne pas posséder d’armes, en plus de verser une caution de 1000$.

Rappelons qu’il fait face à des chefs d’accusations de harcèlement, de menaces, de voies de faits armés et par étranglement. Lors de son enquête sur remise en liberté mercredi, le tribunal avait émis certaines réserves quant à la possibilité de libérer l’accusé en raison de la gravité des menaces alléguées à l’endroit de la présumée victime.

Les deux avocats dans le dossier avaient donc fait une recommandation commune de lui imposer un bracelet anti- rapprochement. Joey Chartrand doit revenir devant le tribunal le 6 novembre prochain pour orienter la suite de ses dossiers criminels.