Valérie Leblanc : de l’espoir grâce à une avancée en analyse génétique

Près de 12 ans après le meurtre sordide de Valérie Leblanc, toujours aucune trace de l’assassin. Toutefois, le mystère pourrait être percé grâce à la technologie d’empreinte génétique qui a récemment fait ses preuves en permettant à la police de Longueuil de résoudre un « cold case » datant de 48 ans. Cette avancée majeure donne un brin d’espoir à la famille de Valérie, tuée de sang-froid le 23 août 2011.

Dans une rare entrevue accordée depuis le meurtre crapuleux survenu derrière le Cégep de l’Outaouais, le père de Valérie Leblanc considère que rien ne doit être laissé au hasard pour retrouver le meurtrier de sa fille. Des crimes non résolus pourraient être élucidés grâce à la généalogie génétique.

La généalogie génétique est une avancée majeure qui permet de croiser l’ADN d’un suspect trouvé sur une scène de crime avec celui de millions de profils issus des bases de données policières.

Qui essaye rien n’a rien. Je me dis si ça a marché pour un autre cas, ça peut bien marcher pour elle.

-Sylvain Leblanc, père de Valérie Leblanc

La grand-maman de Valérie, qui se battait corps et âme pour connaître la vérité, s’est éteinte à son tour en 2016. Depuis son décès, plus rien. Sylvain dit n’avoir aucune nouvelle des forces policières.

J’aimerais savoir si son dossier est dans un tiroir renfermé ou bien s’ils s’en occupent. Mais, personne ne me dit rien.

-Sylvain Leblanc, père de Valérie Leblanc

À moins de trois mois du 12e anniversaire de la mort tragique de Valérie Leblanc, le SPVG assure que le dossier est toujours actif.

Le Service de police de la Ville de Gatineau est à l’affût des nouvelles technologies, puis on s’arrime avec tout qu’est-ce qui arrive comme nouvelle technologie pour être en mesure de de faire progresser nos enquêtes.

-Patrick Kenney, porte-parole du Service de police de la Ville de Gatineau

Sylvain Leblanc fonde maintenant beaucoup d’espoir envers la science, en espérant que lumière soit faite.