Université d’Ottawa: Le campement pro-palestinien toujours en place

Après le démantèlement de d’autres campement du genre ailleurs, on peut se demander si les heures du campement pro-palestinien érigé à l’université d’Ottawa sont comptées.

Un huissier se serait présenté sur place au cours des dernières minutes

Un homme à franchi les palissades de bois vers midi lundi, pour se rendre à l’entrée du pavillon Tabaret et s’est identifié comme étant un huissier qui avait des documents à signifier.

On ignore de quoi il s’agit, mais à Toronto, Sherbrooke, Montréal, des mesures ont été prises dans les derniers jours pour faire quitter les campeurs pro-palestiniens.

Le campement devant le pavillon Tabaret de l’Université d’Ottawa a pris de l’ampleur et s’est solidifié avec des blocs de béton et des palissades de bois, par contre le nombre de manifestants semblent aller en diminuant.

Ceux qui reste portent majoritairement des masques pour ce cacher leur visage, semble-t-il parce qu’ils subissent de l’intimidation.

C’est à nous à décider qu’est ce qu’on va faire, même s’il y a une décision d’injonction, c’est à nous de décider si nous voulons rester ou non. Le campement n’est pas la dernière chose qu’on peut faire. Ce n’est pas la première chose qu’on a fait. Il y a d’autres options que nous pouvons utiliser pour essayer d’accorder nos demandes. Alors c’est possible que on va terminer ici, mais on peut aussi rester.

– Sumayya Kheireddine, l’une des organisatrices

Pour le moment, l’organisatrice indique qu’aucune rencontre est prévue avec l’université. De son côté, l’université n’a pas retourné nos messages.