Université d’Ottawa | La nouvelle rectrice aura des liens à tisser

Avec la nomination de Marie-Ève Sylvestre à la tête de l’Université d’Ottawa, un jalon historique est franchi. Pour la première fois depuis sa fondation en 1848, l’établissement sera dirigé par une femme.

Elle devient ainsi la 31e rectrice de l’institution, à compter du 1er juillet, succédant à Jacques Frémont. Sa nomination marque aussi un moment important pour la région, puisque deux des quatre universités de la capitale nationale seront désormais dirigées par des femmes.

Juriste, professeure et chercheuse reconnue, Marie-Ève Sylvestre a aussi été doyenne de la Faculté de droit civil. Elle affirme vouloir s’appuyer sur l’expertise féminine déjà bien implantée dans les structures de l’université :

Il y a des femmes partout dans notre administration. Je pense que c’est un modèle que je peux représenter pour notre population.

Marie-Ève Sylvestre, nouvelle rectrice et vice-chancelière de l’Université d’Ottawa

Parmi ses priorités : défendre le rôle de l’établissement dans la francophonie canadienne.

À son arrivée, plusieurs défis l’attendent, notamment la relation avec les chargés de cours, qui réclament des

conditions de travail plus justes. Leur syndicat déplore avoir été exclu du processus de nomination.

On nous appelait les profs à rabais. C’est très péjoratif et on se faisait traiter comme ça.

Luc Angers, Vice-président de l’APTPUO

Malgré tout, les chargés de cours accueillent cette transition avec espoir. Ils souhaitent une ouverture au dialogue pour tourner la page sur le passé et bâtir une relation fondée sur le respect.

Avec les informations de Camille Guindon