Une nuit d’enfer | 12 ans de prison pour un prédateur nocturne
TVA Gatineau | 10 juillet 2025
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Mohamed Smari avait ligoté, séquestré et agressé sexuellement une femme dans sa propre chambre en 2023.
Mohamed Smari, 38 ans, a été condamné à 12 ans de prison pour agression sexuelle armée, séquestration et introduction par effraction, à la suite d’un crime d’une violence qualifiée d’« extrême » par le tribunal.
Le juge Rosemarie Millar a souligné le caractère prémédité des gestes, leur brutalité et la durée prolongée de l’agression pour justifier une telle sentence.
Les faits remontent au 30 juin 2023. Alors que la victime dormait seule à son domicile de Gatineau, l’homme est entré par effraction vers 4 h du matin. Il l’a ensuite ligotée à l’aide de ruban adhésif et de sangles, l’a agressée sexuellement à deux reprises, l’a menacée avec un couteau, puis l’a contrainte à lui transférer une somme de 400 dollars.
Lorsque la victime tente de fuir, elle est frappée, ramenée dans son lit, puis enfermée dans un garde-robe. Malgré ses blessures, elle parvient à sortir de chez elle, nue, bâillonnée et toujours ligotée, criant à l’aide. Des voisins alertent alors les policiers.
Mohamed Smari est arrêté quelques jours plus tard. Son procès a mené à la peine maximale demandée par la procureure de la Couronne, Me Tremblay, qui a rappelé la gravité des faits.
L’agression s’est produite dans la chambre même de la victime, en pleine nuit, alors qu’elle dormait. Ce lieu devrait être le plus sécuritaire qui soit. Il y a eu séquestration, menace, violence physique et psychologique.
Me Andrée-Anne Tremblay, Procureure du poursuivant
L’avocate de la défense avait plutôt suggéré une peine de quatre ans, mais cette proposition a été rejetée.
Mohamed Smari est en détention depuis juillet 2023, ce qui signifie qu’il lui reste neuf ans à purger. Il a également été inscrit au registre des délinquants sexuels pour une période de 20 ans.
Avec les informations de Camille Guindon