Une mère dénonce les comportements d’une enseignante

Une enseignante de la Polyvalente Nicolas-Gatineau aurait entretenu une relation inappropriée avec une élève pendant près d’un an, à l’extérieur des murs de l’école.

Cette relation, marquée par des centaines de messages échangés entre décembre 2022 et juin 2023, inquiète profondément la mère de l’élève. Elle dénonce l’inaction des autorités scolaires.

« C’est dégueulasse, venant d’une autorité », déclare la mère, qui reproche à la direction de l’école et au Centre de services scolaire des Draveurs (CSSD) d’avoir laissé l’affaire traîner sans prendre de mesures visibles. Selon elle, l’enseignante aurait même autorisé sa fille à se faire tatouer, un acte qu’elles ont partagé en se faisant faire des tatouages identiques.

Malgré une enquête interne, les détails de l’affaire restent flous. La mère affirme que sa fille a été sanctionnée plus sévèrement que l’enseignante, qui est toujours en poste.

L’enseignante, contactée par téléphone, a simplement déclaré que la situation avait été «réglée avec la commission scolaire», sans fournir plus de détails.

Le manque de transparence et d’actions concrètes laisse cette famille avec des cicatrices profondes, alors que des questions persistent sur la gestion de l’affaire par le CSSD.