Une infirmière sous l’influence de cocaïne radiée

Une infirmière de Gatineau aurait été radiée pour une période de cinq mois après avoir exercé ses fonctions à deux reprises sous l’influence de la cocaïne et de l’alcool.

Valérie Clavet, qui a œuvré pendant plus de 14 ans comme infirmière en Ontario avant de venir travailler au Québec en 2017, aurait été embauchée comme assistante infirmière-cheffe de nuit à l’automne 2021.

Dès janvier 2022, ses collègues auraient remarqué des signes inquiétants : lenteur inhabituelle, regard fixe, discours répétitif.

Une série de tests médicaux d’urgence aurait alors révélé la présence de cocaïne et d’alcool dans son organisme. Elle a été suspendue et aurait entrepris une thérapie, reconnaissant que sa consommation serait liée à un deuil personnel.

À son retour au travail, elle aurait accepté de se soumettre à des tests réguliers. Toutefois, un an plus tard, en janvier 2023, son employeur aurait soupçonné une rechute. Clavet aurait alors refusé de passer un test capillaire, remis sa démission, puis admis avoir consommé de nouveau.

Aujourd’hui, Valérie Clavet affirme être sobre depuis décembre 2024. Lors de son témoignage, elle aurait exprimé des remords et dit s’impliquer désormais dans le domaine de la santé mentale et de la toxicomanie. Elle reconnait la gravité de ses gestes, mais se dit soulagée qu’aucun patient n’a été mis en danger.

Sa radiation temporaire, d’une durée de cinq mois, viserait à protéger le public tout en lui laissant une chance de réhabilitation.

Avec les informations d’Émily Normand