Une famille est à 90 jours d’être expulsée

La situation de Jlidi Noureddine et sa famille continue de se compliquer après un deuxième refus de leur demande de Certificat d’acceptation du Québec. Ce refus plonge la famille dans une impasse, laissant le père sans revenu et l’employeur dans une situation critique.

M. Noureddine, initialement venu au Québec pour occuper un poste de gestionnaire au département des prêts-à-manger du IGA de Cotret Brazeau, se voit reprocher une incompatibilité entre ses tâches et le code de classification inscrit dans sa demande.

Le problème semble découler d’une erreur administrative commise par la consultante en immigration responsable de son dossier.

Elle a fait une erreur dans le code et a écrit une lettre explicative pour la corriger, mais cela n’a pas suffi.

Jlidi Noureddine, emploédu IGA de Cotret Brazeau

Le ministère québécois de l’Immigration considère toutefois que les compétences décrites ne répondent pas aux exigences pour un poste de gestionnaire, rendant le dossier inadmissible.

Pour la propriétaire du IGA, cette décision arrive à un moment critique, alors que les Fêtes approchent et que le recrutement est déjà un défi majeur :

C’est impossible de trouver un autre gérant à court terme, surtout dans le contexte actuel où on doit souvent recruter à l’international.

Ann-Kim de Cotret Brazeau, Propriétaire du IGA de Cotret Brazeau

Quant à la famille Noureddine, le refus les laisse sans ressources financières :

Moralement, on est très, très déçus. On ne sait pas quoi faire.

Yamina Jlalia, Employée du IGA de Cotret Brazeau

La famille place désormais ses espoirs dans une demande de permis de travail ouvert auprès du gouvernement fédéral. Cependant, cette procédure pourrait prendre plusieurs mois, exacerbant l’instabilité de leur situation.

Alors que les entreprises peinent à recruter localement, des erreurs bureaucratiques ou des désalignements entre les niveaux de gouvernement ajoutent une couche de complexité qui pourrait être évitée avec une meilleure coordination.

En attendant, la famille Noureddine et leur employeur espèrent que les autorités fédérales accéléreront le traitement de leur demande pour leur permettre de surmonter cette période difficile.

Avec les informations de Philippe Besette