Un sursis à domicile pour avoir aspergé sa conjointe avec du gaz
Karol-Ann Scott | 9 décembre 2022
La sentence est tombée aujourd’hui dans le dossier d’un Gatinois, qui a aspergé sa conjointe d’essence durant son sommeil, avant de la poursuivre avec un briquet. L’homme devra finalement purger sa peine à la maison.
Tout a commencé avec une dispute entre Scott Hunter et sa conjointe en septembre 2021. Il lui avait envoyé des messages textes haineux, en écrivant qu’il « (souhaitait) qu’elle décède d’une mort horrible ».
En pleine nuit, vers 1h30, la victime a été réveillée par Hunter, qui l’aspergeait de gaz à briquet, en présence de leur fillette de 6 ans qui dormait. La femme a donc tenté de s’enfuir, mais Hunter continuait de la poursuivre pour l’arroser avec le combustible, tout en actionnant le briquet.
Elle essayait tant bien que mal de le raisonner, mais la situation ne faisait que s’envenimer. Un miroir a même été brisé, ce qui a réveillé l’enfant.
L’homme en crise lui aurait dit de « donner un dernier colleux à sa maman ». La victime a finalement réussi à se sauver avec sa fille pour aller se réfugier chez une amie, qui l’a convaincue d’appeler la police.
Hunter a finalement été arrêté un peu plus tard le jour même. Il a plaidé coupable à un chef de voie de fait armé, ainsi qu’à un chef de menace de mort en janvier dernier, ce qui a évité la tenue d’un procès.
Il a été condamné à un sursis de 5 mois à domicile, assortis de plusieurs conditions. La juge a pris en considération le fait que le conflit familial était réglé et qu’il avait complété son travail de réhabilitation avec succès.
Il pourra seulement sortir une heure ou deux par jour, pour faire des commissions, des activités physiques et pour son travail. Il devra également rester au Québec, garder la paix et compléter 75 heures de travaux communautaires.