Un pas en avant dans la grève des chauffeurs d’autobus

Et un pas en avant dans le dossier de la grève des chauffeurs d’autobus. Leur syndicat, Teamster Canada, a annoncé avoir recours à deux conciliateurs. Une mesure qui a été entreprise dans l’espoir de faire, une fois de plus, bouger les choses.

Des discussions pourront avoir lieu pour tenter de régler le conflit opposant les trois transporteurs scolaires et leurs chauffeurs. Le recours à l’aide d’un conciliateur a été demandé par les parties. Il s’agit d’un agent du gouvernement qui a le pouvoir de forcer une rencontre entre les deux partis.

Une avancée majeure dans cette grève étant donné que depuis le début de cette saga, l’employeur des transporteurs refusait de s’assoir à la table afin de trouver une entente.

Le syndicat des Teamsters, on a réussit à s’entendre partout au Canada dans des situations similaires, je ne vois pas pourquoi l’Outaouais serait aussi différent.

-Marc-André Gauthier, directeur des communications de Teamsters Canada

C’est le ministre du Travail qui a choisi les deux conciliateurs responsables du dossier. Il se réjouit de ce pas en avant. Le ministre responsable de l’Outaouais, Mathieu Lacombe, avait lancé un appel aux discussions mardi. Il se ravit que les parties aient accepté d’aller de l’avant avec cette étape et espère que le conflit sera réglé avant la fin de l’année scolaire.

Par voie de communiqué, Autobus Lasalle et Bigras Transports ont lancé la balle au gouvernement. Ils souhaitent que le ministère de l’Éducation revoient les conditions de contrat pour la région pour donner leur juste part aux employés.

Quant aux parents, ils ont très hâte que cette grève arrive à sa fin. Eux qui doivent continuellement faire preuve de créativité pour assurer le transport de leur enfant. En plus de faire payer les parents, cette grève a aussi engendré la suspension d’activités parascolaires.

On était supposé aller visiter les écoles secondaires. On n’a pas pu y aller.

-Un élève de l’école St-Jean-Bosco

Conscient de la situation, le ministre du Travail espère que les mesures entreprises permettront de trouver un terrain d’entente.

J’invite les parties à collaborer de manière extrêmement diligente avec les deux conciliateurs-médiateurs et qu’on trouve une entente de principe rapidement pour mettre fin à ce conflit de travail.

-Jean Boulet, ministre du Travail