Un « guide » à l’écoute pour s’épanouir
Karol-Ann Scott | 13 mai 2022
Encore beaucoup de jeunes de la région éprouvent de la difficulté à s'épanouir, mais le simple fait d'avoir un guide à qui se confier peut parfois faire toute la différence.
Amina peut témoigner de son expérience. Elle qui est passée de bénévole à employée pour les Grands-Frères Grandes-soeurs de l’Outaouais.
« J’ai vu l’impact que ça a eu pour moi et aussi j’aimerais pouvoir le redistribuer avec quelques autres enfants, affirme-t-elle. Ça fait du bien de savoir qu’on est entouré. »
Elle-même a eu la chance d’avoir une personne sur qui compter, une grande sœur.
« J’ai eu une superbe belle relation avec elle et je lui parle encore jusqu’à maintenant. On a eu une super belle expérience et je parle encore à elle à toutes les activités qu’on a faites. C’est inoubliable ».
Ce programme de mentorat, dédié aux jeunes de 16 à 21 ans, fait suite au rapport de la commission Laurent, qui souligne l’importance de donner « une famille permanente pour la vie ».
Une aide, parfois indispensable, pour les jeunes en difficulté comme en témoigne Colette Nadeau, la directrice de la DPJ en Outaouais, qui collabore aussi au programme.
« Quand on passe par la Protection de la jeunesse, ces enfants-là ont déjà un parcours difficile qu’ils doivent surmonter et à 18 ans, faire face à l’autonomie, c’est beaucoup leur demander ».
L’objectif consiste maintenant à recruter une centaine de bénévoles pour combler le manque de ressources.
La pandémie a sa part de responsabilités, alors que l’organisme est passé de 50 jumelages traditionnels actifs à 100 en un an. Du jamais vu selon la directrice générale des Grands Frères Grandes Sœurs de l’Outaouais.
Une aide plus importante que jamais pour guider les jeunes vers le chemin de l’autonomie.