Un étudiant aux besoins particuliers lutte pour ses droits au CÉGEP
TVA Gatineau | 28 novembre 2024
Jérémie Peloquin, étudiant au cégep Gabrielle-Roy, fait face à une série de défis qui compromettent son avenir académique.
Autiste, dyslexique, atteint de TDAH, de dyspraxie et d’anxiété, il doit non seulement composer avec ses troubles, mais aussi se battre pour obtenir les mesures adaptatives recommandées par sa neuropsychologue.
J’ai mis plus d’énergie à me battre pour mes adaptations qu’à mes études. Quand je les ai, mes notes sont meilleures, je suis moins stressé et je peux me concentrer.
Jérémie Péloquin, étudiant au Cégep de l’Outaouais
Malgré des recommandations claires, certaines adaptations sont refusées. La goutte d’eau pour Jérémie? Une éducatrice spécialisée qui a contesté la pertinence de ses besoins.
« On m’a dit : La seule personne qui utilise cette mesure-là, c’est un quadriplégique. »
Son père, indigné, appelle à une plus grande sensibilisation des institutions :
Un handicap physique est visible, mais tout se passe dans la tête pour Jérémie. Ça demande de l’éducation pour comprendre ces réalités invisibles.
André Péloquin, père de Jérémie Péloquin
Pour Jérémie, qui a dû mettre en veille son rêve de devenir géologue, le combat pour des adaptations adéquates est devenu une lutte quotidienne.
Le cégep, invoquant la confidentialité, s’est abstenu de commenter. Toutefois, il invite les étudiants insatisfaits à utiliser le formulaire officiel de gestion des plaintes.
Avec les informations de Catherine Fortin