Un enseignant de l’Outaouais accusé de crimes sexuels envers sa présumée victime âgée de moins de 16 ans

Karol-Ann Scott | 11 septembre 2023

Les histoires de nature sexuelle entre un enseignant et son élève ne se voient pas seulement dans les films. Un récit troublant, qui met en lumière les faits allégués d’un présumé pédophile, se retrouve sous les projecteurs judiciaires en Outaouais. Celui qui devait représenter une figure d’autorité et de confiance dans une école secondaire de Gatineau doit maintenant répondre de ses actes.

L’ex-enseignant a vu son dossier criminel s’allonger en l’espace de quelques semaines cet été pour des infractions à caractère sexuelle à l’endroit d’une mineure. Son identité est protégée par une ordonnance de non-publication afin de protéger la présumée victime, qui a moins de 16 ans.

Selon la dénonciation, dont nous avons obtenu copie, l’accusé âgé d’une quarantaine d’années aurait entretenu une relation avec celle qu’il considérait comme sa copine, depuis au moins un an. Il l’aurait incité à avoir des contacts sexuels avec lui, en profitant de sa vulnérabilité. Il l’aurait agressé sexuellement en plus de lui fournir du cannabis.

Il finalement été arrêté au début juillet, au terme d’une plainte formelle déposée le 30 juin. Il a été libéré sous une kyrielle de conditions qu’il n’aurait pas hésité à briser à peine quelques jours après sa comparution.

D’autres chefs se sont donc ajoutés puisqu’il aurait tenté d’entrer en contact avec sa victime alléguée sous de fausses identités. Ainsi, il revient devant le tribunal. On lui impose une liberté surveillée de 24h sur 24 dans un centre de thérapie, où il sera évalué pendant plusieurs semaines.

Le Centre de services scolaire pour lequel travaillait l’accusé a réagit en confirmant à TVA Gatineau-Ottawa d’avoir été informé du changement récent des antécédents judiciaires d’un des membres de son personnel. Il ajoute qu’une enquête a permis de démontrer sa conduite répréhensible, ce qui s’est traduit par une fin du lien d’emploi le 28 août dernier.

Un rapport d’étape doit être présenté devant le tribunal le mois prochain, une fois que la thérapie de l’accusé sera complétée.