Un enfant de 4 ans intercepté par la Sûreté du Québec

Élizabeth Dubé | 10 août 2022

Une dame de Gatineau déplore le manque d’empathie d’un policier de la Sûreté du Québec. Son petit-fils et son père se seraient fait intercepter, parce que le jeune de 4 ans conduisait un motocross lors d’un séjour au Baskatong. Ils ont reçu une contravention de plus de 500 $ , mais ce qu’elle déplore avant tout c’est l’attitude du policier qui a interpellé son petit-fils.

Niko, 4 ans, circulait à basse vitesse sur son motocross pour enfant, immatriculé et assuré, a quelques mètres de l’entrée d’un camping près du réservoir Baskatong, au début du mois d’août.

Son père se trouvait juste devant lui en 4 roues. Un policier leur aurait demandé de s’immobiliser avant de leur remettre un constat d’infraction, puisque l’enfant ne possède pas de permis.  

Annie Bourret, la grand-mère du petit Niko, déplore aujourd’hui qu’à aucun moment le policier n’a tenté de rassurer l’enfant en pleure devant lui.

Elle est d’avis que les policiers doivent adapter leur intervention en fonction de la personne devant eux.

« Pour lui , dans sa tête d’enfant , il était fautif , il était méchant , il a eu peur . Il avait peur de se faire embarquer dans l’auto de police et il avait peur surtout d’aller en prison. Ce que je déplore là-dedans, c’est simplement l’attitude du policier. Il n’a pas rassuré le petit là-dedans, il ne s’est pas approché du petit, il ne l’a pas regardé avec un sourire » .

Elle a tenu à préciser qu’à aucun moment elle ne remet en question l’importance du travail de prévention du policier, particulièrement lorsqu’il est question de sécurité à bord de véhicule tout terrain. Elle déplore, par contre, les conséquences du ton employé lors de l’intervention sur son petit-fils.

Mme Bourret explique que Niko a aujourd’hui une crainte des policiers et qu’il est inquiet d’embarquer de nouveau sur son motocross. De son côté la SQ n’a pas retourné nos appels.