Un an du convoi: forte présence policière jusqu’à la fin février
Karol-Ann Scott | 24 janvier 2023
Un an après le siège des camionneurs qui a paralysé le centre-ville, le Service de police d’Ottawa reste sur le qui-vive. Des effectifs seront mobilisés sur le terrain au moins jusqu’à la fin février. Le chef veut surtout éviter les débordements.
Le chef de police d’Ottawa, Eric Stubbs, a été très clair: hors de question de revivre les perturbations qui ont forcé la mise en place des mesures d’urgence l’an dernier. Aucune manifestation impliquant des véhicules ne sera tolérée dans la capitale.
La présence policière sera renforcée dans le centre-ville et les rues avoisinantes, considérant que ce week-end marquera le premier anniversaire du convoi de la liberté sur la colline du parlement. Un plan d’action opérationnel a été mis en place, en collaboration avec des agences externes.
Le chef n’a pas voulu s’avancer sur les informations qui circulent à l’interne, à savoir, par exemple, de quelle ampleur prendrait une nouvelle mobilisation s’il y en a une, ni sur les discussions avec les organisateurs. Des ressources, tant au niveau logistique qu’en matière de circulation, seront déployées pour faire face à tout type de scénarios.
Les forces policières seront donc sur un pied d’alerte pendant tout le mois de février, voire plus longtemps si nécessaire. Des mises à jour seront effectuées pour maintenir le calme et la sécurité des résidents du centre-ville.
« Notre certitude dans ce qui va exactement peut-être se passer n’est pas à 100%. Alors, c’est pourquoi nous avons une réponse évolutive ».
-Eric Stubbs, chef du Service de police d’Ottawa
En parallèle, la réouverture de la rue Wellington sera analysée en fonction de la situation sur le terrain. Une première pour le nouveau chef Stubbs, qui dit vouloir prévenir plutôt que guérir.