Toxicomanie: 1,9 M$ pour l’organisme Les sentiers du rétablissement à Ottawa

Amanda Moisan | 22 juin 2023

Des organismes de la région de la capitale nationale travaillent tous les jours à sauver la vie des personnes dépendantes aux drogues. Le gouvernement fédéral annonce 1,9 million $ pour financer des services en ce sens à Ottawa.

Le financement concerne le programme d’approvisionnement plus sécuritaire d’Ottawa de l’organisme Les sentiers du rétablissement. Ceci aidera à rejoindre un groupe plus large de personnes qui consomment des drogues en offrant des médicaments de façon plus accessible.

Le projet consiste en une solution pharmaceutique qui remplace l’approvisionnement en drogues toxiques. Avec des partenaires, l’organisme va pouvoir continuer d’étendre ses services dans cinq sites à Ottawa, que ce soit l’accès à du personnel praticien, des programmes en santé mentale, de l’aide au logement, des travailleurs pairs et services de soutien.

Ces mesures là aident les gens et aident à sauver des vies. Et, on a réussit à le faire. […] Il y a 550 personnes d’Ottawa-Vanier qui participent à ce programme. Donc, imaginez, on sauve plusieurs vies avec ce financement.

-Mona Fortier, présidente du Conseil du Trésor et députée d’Ottawa-Vanier

Ce programme ne touche pas seulement les personnes en situation d’itinérances, mais aussi des toxicomanes fonctionnels. Tous les patients ont accès à des évaluations et un plan de traitement basé sur ses objectifs.

La majorité des gens qui ont des troubles de consommation de substance vont avoir justement un emploi stable, vont avoir une capacité de fonctionner. C’est des gens qu’on va voir au magasin, qu’on ne pourra jamais dire (qu’ils ont ce trouble).

-Charles-Antoine Brault, médecin en toxicomanie à la Clinique Recovery Care

Le financement servira aussi à mener des recherches sur la crise des opioïdes et d’orienter les pratiques. Les résultats obtenus par l’équipe de recherche externe à l’Université d’Ottawa indiquent que le projet a entraîné une réduction constante de plus de 80 % des surdoses chez les patients.