STO | Le transport adapté sous pression

TVA Gatineau | 27 juin 2025

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Le transport adapté de la Société de transport de l’Outaouais (STO) est pointé du doigt pour ses retards répétés, qui compromettent le quotidien d’Eugénie Prévost, une jeune femme de 24 ans vivant avec une déficience intellectuelle légère.

Elle dépend du service pour se rendre à l’école ou à son emploi à la Friperie l’Entre 2.

Depuis l’automne, sa famille constate un non-respect fréquent des horaires, tant du côté du sous-traitant, une compagnie de taxi, que des véhicules adaptés de la STO.

Cet hiver, l’un des trajets a particulièrement inquiété : le taxi est arrivé avec plus d’une heure d’avance, puis a laissé Eugénie sans supervision devant son lieu de travail, malgré les températures glaciales.

Au-delà de la sécurité, c’est aussi la stabilité professionnelle d’Eugénie qui est en jeu. Son emploi est soutenu par un programme subventionné d’Emploi-Québec, qui exige un minimum d’heures par semaine.

Sans transport fiable, elle pourrait perdre non seulement son emploi, mais aussi son admissibilité au programme.

Malgré les nombreuses plaintes déposées, la famille déplore un manque de considération.

La STO, de son côté, affirme que son service respecte ses critères de ponctualité dans 92 % des cas. Elle reconnaît toutefois que des retards peuvent survenir, notamment en raison des conditions routières, mais soutient que des suivis sont effectués rapidement pour localiser les véhicules et assurer la prise en charge des usagers.

Avec les informations de Vincent Poirier