Statut particulier de l’Outaouais : 5 ans plus tard

Il y a cinq ans, l’Assemblée nationale adoptait à l’unanimité une motion reconnaissant le statut particulier de l’Outaouais, mettant en lumière son retard en matière de financement public.

Cependant, cinq ans plus tard, l’évaluation des progrès réalisés laisse place à des avis partagés au sein de la communauté et des responsables locaux.

Le ministre régional, Mathieu Lacombe, se montre optimiste, soulignant des avancées dans les secteurs de la santé, de l’éducation et de la culture.

La motion était un engagement symbolique et je pense que nous l’avons respecté.

Mathieu Lacombe, ministre responsable de l’Outaouais

D’autres, comme le député André Fortin, restent sceptiques.

Les résultats ne sont pas là et la population n’a pas les services qu’elle mérite.

André Fortin, député libéral de Pontiac

Des groupes comme SOS Outaouais critiquent également le manque de progrès dans les services de santé, avec des temps d’attente parmi les plus longs et une fuite continue de personnel vers l’Ontario. Le porte-parole de l’organisme déclare.

Ce statu quo est inacceptable, cinq ans d’inaction nous laissent avec un réseau en crise.

Jean Pigeon, porte-parole de SOS Outaouais

Bien que des améliorations soient notées dans certaines infrastructures, notamment le lancement prochain de résidences étudiantes, plusieurs acteurs, dont l’Observatoire du développement de l’Outaouais (ODO), jugent le bilan global modeste, en particulier dans les secteurs de la santé et de l’éducation.

Pour rappeler l’importance de cette question, SOS Outaouais convie les citoyens à l’Espace Canevas ce mercredi 30 octobre, pour signer un manifeste en faveur de l’équité régionale en santé.

Avec les informations de Louis-Charles Poulin