Sous-financement en santé : urgence d’agir, selon des médecins
Étienne Malouin | 16 septembre 2022
Après un face-à-face mouvementé, c’est l’enjeu de la santé qui retient, une fois de plus, l’attention dans la région en ce 20e jour de campagne électorale provinciale. Dans une rare sortie publique, le Conseil des Médecins, Dentistes et Pharmaciens du CISSS de l’Outaouais demande aux candidats des actions concrètes pour corriger le sous-financement en santé.
Il n’est pas dans les habitudes du Conseil des Médecins, Dentistes et Pharmaciens du CISSS de l’Outaouais de sortir dans les médias, mais en plein coeur d’un marathon électoral, il juge la situation critique.
Selon les membres, le projet d’hôpital de la CAQ n’arrivera pas avant 10 ans et ne réglera pas le problème de pénurie de main-d’œuvre.
Le candidat caquiste dans Chapleau assure que d’autres mesures pourraient être appliquées.
Du côté du Parti libéral, qui a été au pouvoir durant de nombreuses années, on refuse de prendre le blâme du sous-financement.
La solution pour le Parti québécois serait d’établir une loi ratio, éliminer le temps supplémentaire obligatoire et d’abolir le recours aux agences privées.
Chez les conservateurs, on prône une réduction des dépenses de l’état.
Pour ce qui est de Québec solidaire, on souhaite bonifier l’offre de première ligne en CLSC.
Le CMDP ajoute que l’Outaouais vit, présentement, une crise sans précédent, qui limite sa capacité de donner des soins de qualité dans les installations du CISSS de l’Outaouais.