SOS Cantley | Une dernière chance pour s’opposer au règlement
TVA Gatineau | 10 février 2025
La mobilisation s’intensifie à Cantley alors que le groupe SOS Cantley entame un dernier sprint pour inciter les citoyens à signer le registre d’opposition au nouveau règlement d’urbanisme.
Ce mardi et mercredi, 945 signatures doivent être recueillies pour forcer la tenue d’un référendum.
L’enjeu principal concerne la réduction de la taille minimale des terrains, qui passerait à 0,7 acre, soit une diminution de plus de 30 % de leur superficie actuelle. Une mesure qui inquiète plusieurs résidents, notamment en raison des impacts potentiels sur l’approvisionnement en eau potable et la gestion des installations septiques.
Selon la conseillère municipale Nathalie Bélisle, ce règlement nécessite des ajustements pour mieux correspondre aux réalités locales.
Elle souligne que la directive provinciale ne peut pas s’appliquer de la même manière partout au Québec, particulièrement dans une municipalité comme Cantley où les habitations reposent sur des puits et des fosses septiques.
Il faut qu’on revoie nos règlements au niveau des mesures de densification. Quand on regarde ce qu’on peut faire en collaboration avec la MRC et Québec pour pouvoir justement les ajuster pour répondre à nos besoins.
Nathalie Bélisle, Conseillère municipale
Une densification accrue pourrait poser des risques pour les ressources en eau souterraine et la qualité de l’environnement.
Certains citoyens expriment également leurs craintes quant aux conséquences à long terme, notamment en raison des effets du changement climatique.
L’installation d’un réseau d’aqueduc et d’autres infrastructures pour accompagner cette densification représenterait un investissement colossal.
On a fait les mêmes plans à Chelsea en 2015 au coût de 23 millions pour quatre kilomètres dans un sol parfait, un sol de ferme agricole. Nous, on a un sol de roche et de montagne.
Marc Villeneuve, Résident de Cantley
De son côté, le maire a récemment affirmé que la municipalité dispose de peu de marge de manœuvre, cette mesure étant imposée par Québec dans le cadre de sa nouvelle politique d’aménagement du territoire.
Avec les informations de Philippe Bessette