SOS Cantley : Deux visions s’affrontent

Un mouvement citoyen de Cantley, créé pour défendre un développement urbain plus responsable, est aujourd’hui au cœur d’une controverse.

Le groupe SOS Cantley, reconnu pour ses revendications en matière d’urbanisme, se retrouve divisé après qu’un de ses membres a fondé un parti politique sous cette même bannière.

La décision de Marc Villeneuve de créer un parti politique nommé SOS Cantley suscite en effet de vives réactions parmi les membres fondateurs du regroupement citoyen.

Selon lui, cette décision répond simplement aux exigences légales qui obligent tout regroupement politique à se structurer en parti dans une municipalité de plus de 5000 habitants.

Il affirme avoir respecté le processus d’enregistrement, avec l’appui de 25 résidents, majoritairement issus du regroupement initial.

On a suivi les règlements. Ça nous prend 25 résidents et ici présent, j’ai les cartes de membre des personnes qui ont signé pour appuyer le parti.

Marc Villeneuve, Chef du parti SOS Cantley

Mais plusieurs membres historiques du mouvement dénoncent une appropriation injustifiée du nom. Alexandre Khan, également membre fondateur, demande publiquement à M. Villeneuve de modifier l’appellation de son parti.

Je n’ai aucun problème de le fait qu’il se présente aux élections de plusieurs candidats, c’est bon pour la démocratie. Le problème, c’est vraiment autour du nom.

Alexandre Khan, Membre, Organisme SOS Cantley

Selon M. Khan, la majorité des membres actifs du regroupement initial désapprouvent la décision.

De son côté, Marc Villeneuve affirme vouloir poursuivre les revendications historiques du mouvement, notamment en matière de gestion urbanistique, au cœur de sa future campagne électorale.

Il reviendra aux électeurs de trancher lors du scrutin municipal du 2 novembre.

Avec les informations d’Émily Normand