Sépaq | Vers une grève de trois jours du 15 au 17 mai

À l’approche de la haute saison, les amateurs de plein air pourraient voir leurs plans chamboulés. Le syndicat des employés de la Société des établissements de plein air du Québec (SÉPAQ) menace de déclencher une grève générale illimitée à compter du 15 mai, si aucune entente n’est conclue d’ici là.

Les enjeux salariaux sont au cœur du conflit entre la direction et les quelque 2500 employés syndiqués. Ces derniers se sont dotés d’un mandat de grève dans une proportion de 88,8 %, permettant le recours à des moyens de pression allant jusqu’à la suspension complète des activités.

Seules les réserves fauniques sont visées par ce débrayage potentiel. Les parcs nationaux, quant à eux, ne seraient pas touchés par cette grève. En Outaouais, les réserves fauniques de La Vérendrye et de Papineau-Labelle figurent parmi les établissements concernés.

Si la grève se concrétise, les répercussions seraient importantes pour les pêcheurs et campeurs ayant réservé un séjour dans l’une de ces zones. On parle ici de milliers de sites de camping répartis dans les réserves fauniques du Québec.

Du côté de l’Association des pêcheurs sportifs du Québec, on exprime une vive inquiétude face à l’absence d’alternatives :

Les réserves fauniques ont été créées pour garantir l’accès aux plans d’eau après la fin des clubs privés dans les années 70. Si cet accès est compromis, c’est toute une tradition qui est mise à mal.

Francis Girard, Vice-Président, Association des pêcheurs sportifs du Québec

Malgré l’incertitude, la SÉPAQ recommande aux usagers de ne pas annuler leur séjour prévu entre le 15 et le 17 mai, assurant que les personnes concernées ont été informées par courriel.

L’organisation affirme demeurer confiante qu’une entente pourra être conclue à temps. Si une grève devait néanmoins être déclenchée, les réservations seront soit remboursées, soit reportées.

Les négociations se poursuivent. Entretemps, les visiteurs sont invités à surveiller les mises à jour afin de mieux planifier leurs déplacements.

Avec les informations d’Émily Normand