Sentiment d’insécurité près du centre-ville d’Ottawa

Plusieurs résidents du secteur de la basse-ville ont profité de la réunion mensuelle de la Commission de services policiers d’Ottawa pour dénoncer le climat qu’ils jugent non sécuritaire dans le quartier. Les résidents souhaitent plus d’interventions policières.

Avec l’augmentation du phénomène de l’itinérance et des surdoses, des résidents du secteur de la basse-ville à Ottawa craignent pour leur sécurité

Ça fait peur quand même. Même dernièrement, j’ai trouvé un (sans-abri) qui était inconscient là. J’ai eu peur. J’ai dû appeler l’ambulance.

– Une résidente d’Ottawa

La conseillère Stéphanie Plante s’inquiète également de la situation. Elle estime que des services n’ont pas été instauré dans d’autres quartiers pendant trop longtemps.

J’ai à peu près 700 lits de refuge pour les hommes, ici, dans le quartier 12. J’ai aussi 3 centres d’injection. C’est quand même beaucoup pour un quartier.

-Stéphanie Plante, conseillère municipale

Lundi soir, à la réunion de la commission d’Ottawa, Brigitte Fontille, qui habite le quartier depuis plusieurs années, a partagé son expérience. Elle raconte vivre des micro agressions et du vandalisme qui affectent sa qualité de vie. De plus, le quartier compte environ 2000 logements sociaux, ce qui fait en sorte que déménager n’est pas une option pour plusieurs résidents.

Dans moins d’une semaine, le nouveau poste de quartier du service de police d’Ottawa sera fonctionnel. Cependant, les défis sont encore nombreux, selon la conseillère.

On a besoin des solutions pour la crise du logement. On a besoin des solutions pour la crise des opioïdes parce qu’il me semble que toutes les mesures qu’on prend, c’est vraiment des mesures à court terme.

-Stéphanie Plante, conseillère municipale