Semaine de relâche : des voyageurs prennent les devants

Pour plusieurs, la semaine de relâche rime avec voyage. Dans la région, de nombreux voyageurs transiteront par l’aéroport d’Ottawa dans les prochains jours. Certains commencent déjà à s’envoler pour éviter l’afflux.

C’est tranquille jeudi matin, à l’aéroport d’Ottawa, mais c’est peut-être le calme avant la tempête diront certains, alors que plusieurs voudront profiter de la relâche pour voyager.

Par contre, il y a déjà des passagers qui s’en vont en République Dominicaine et au Costa Rica. D’autres nous ont dit partir pour Vancouver, Paris et Israël notamment.

Les voyageurs à qui nous avons parlé semblent confiants qu’il n’y aura pas trop de délais et que leurs bagages suivront comme prévue.

C’est juste ça me stresse un petit peu, c’est la première que je prends l’avion, mais sinon j’ai bien hâte.

-Un jeune voyageur à l’aéroport d’Ottawa

Plus de 6500 passagers en partance d’Ottawa sont attendus quotidiennement dans la prochaine semaine. L’aéroport a mentionné jeudi que ses vols nolisés affichaient complet et que vendredi et dimanche seront particulièrement achalandés.

Honnêtement, l’engouement on dirait qu’il est encore plus là cette année qu’il n’a jamais été.

-Jany Simon, conseillère voyages en destination Disney et Universal chez Évasion Orlando

Signe que l’inflation n’a pas trop refroidi les adeptes de voyages, qui ont soif d’aventure après avoir été freinés par la pandémie. Les voyageurs espèrent pouvoir éviter les délais et que leurs valises les suivront jusqu’à destination. Par écrit, l’aéroport d’Ottawa précise jusqu’ici ne pas avoir connu de problème de pertes de valises de la même ampleur qu’à d’autres endroits et que ce sont les transporteurs qui sont responsables des bagages.

Le recours à une assurance-voyage est aussi recommandé.

Que ce soit santé, interruption de voyage, annulation, c’est toutes des couvertures qui vont valoir la peine, surtout dans le contexte dans lequel on est. Donc, tous les éléments imprévisibles qui peuvent venir gâcher le voyage, bien vaut mieux être assuré.

-David Marcille, porte-parole chez CAA-Québec