Savez-vous que ? Il y a des règlements encadrant les ventes de garage

Qui dit mois de juin, dit aussi ventes de bric-à-brac. Les Gatinois sont nombreux ce mois-ci à vouloir se départir de leur bien d’une façon plus écologique. Par contre, plusieurs personnes ne savent pas qu'il y a des règles très strictes à observer.

Ce n’est pas si simple organiser une vente de garage à Gatineau. Le président du comité d’urbanisme Mario Aubé rappelle les règlements.  

« Ce que les gens doivent savoir, c’est qu’il est interdit d’afficher sur un arbre, un lampadaire ou une clôture. L’affiche de la vente de bric-à-brac doit être sur le terrain de la personne qui tient cette vente de bric-à-brac là ».

Même si cette réglementation peut paraître banale, les conséquences peuvent s’avérer un peu plus sérieuses.

« Après l’avis d’infraction , ce sont des amendes qui commencent à 300 $», confirme monsieur Aubé.

Par contre, à Gatineau, les règles semblent bien suivies.

« Il n’y a eu aucun constat d’infraction qui a été émis autant cette année que l’année passée », affirme monsieur Aubé .

Et quelquefois, des quartiers complets se mettent ensemble pour en organiser. C’est le cas de Zibi qui en tiennent une samedi, mais le but est avant tout de sensibiliser les citoyens à mode de vie responsable. 

Et si faire une vente de débarras n’est pas pour vous, il y a toujours des organismes qui accueillent à bras ouvert les articles que vous ne voulez plus.

« Souvent , ceux qui font des ventes de bric-à-brac , ils nous appellent pour aller chercher ce qu’ils n’ont pas pu vendre dans le fond et puis nous , on se déplace et on y va .  C’est tous des articles qui ne vont pas dans les champs d’enfouissement » .

– Yvonne Dubé , directrice générale, Grands Frères et Grandes Soeurs de l’Outaouais

Chaque année, à Gatineau, c’est plus de 61 mille tonnes de déchets qui finissent au dépotoir.

Les ventes de bric-à-brac peuvent donc être une bonne manière de donner une seconde vie à un bibelot qui accumule de la poussière dans votre sous-sol.