Sauvé d’un arrêt cardiaque par ses proches à 17 ans

Victime d’un arrêt cardiaque, Aleksi Lefrenière a été sauvé par les manœuvres de réanimation rapide qui lui ont été administrées. Il tient à remercier ceux et celles qui l’ont secouru et a lancé un message de sensibilisation.

C’était le 24 janvier dernier, une date qu’Aleksi Lafrenière n’oubliera jamais. Il jouait au hockey avec ses amis, alors qu’il a commencé à sentir son cœur battre de plus en plus vite. Un de ses amis l’a porté chez lui. Puis, à la maison, ses palpitations cardiaques se sont intensifiées.

Le conjoint de sa mère, Guy Lafleur, a immédiatement amorcé les manœuvre de réanimation. Sa mère a pour sa part rapidement composé le 911.

Tu vois la mort arriver. C’est automatique. C’est la peur. Puis, la peur d’une mère, c’est de perdre son enfant.

-Renée Brousseau, mère d’Aleksi Lafrenière

Le jeune homme de 17 ans a survécu grâce à la réaction de ses proches et l’arrivée rapide des services d’urgences. Selon lui, ce qui lui est arrivé démontre l’importance de garder son calme, tout en agissant rapidement dans une telle situation, qui a nécessité de suivre un cours RCR.

Même moi quand j’ai reçu le cours (RCR), je me suis dit, ah quand ça va me servir dans la vie. […] Puis, par chance, les personnes autour de moi savaient comment le faire.

-Aleksi Lafrenière, survivant d’un arrêt cardiaque

Aleksi insiste aussi sur l’importance d’appliquer le RCR rapidement, soit en moins de 4 minutes pour éviter des dommages au cerveau à long terme. Lui et sa famille ont d’ailleurs pu rencontrer cette semaine les premiers répondants qui ont contribué à lui sauver la vie.

Sans vous (les premiers répondants), je ne serais pas ici. Je ne sais pas même quoi dire. C’est une chance que j’ai eu. Fait que juste les remercier du plus profond de mon cœur.

-Aleksi Lafrenière, survivant d’un arrêt cardiaque

Après une deuxième opération, Aleksi et sa famille espèrent que le problème lié à ses artères du cœur, qui a été détecté, sera chose du passé.

J’ai jamais vraiment pensé à ça, mourir. […] Depuis que j’ai vécu ça, non, je vois plus les perspectives de la vie. Je vois vraiment que j’ai une chance d’être ici.

-Aleksi Lafrenière, survivant d’un arrêt cardiaque