SAAQclic | Une panne majeure persiste

La panne majeure touchant les systèmes informatiques de la Société de l’assurance automobile du Québec se poursuit, plus de 24 heures après le début de l’interruption. Tous les services en ligne et en succursale demeurent suspendus, à l’exception des examens pratiques.

L’origine du problème serait liée à une défaillance d’un parc de serveurs géré par Microsoft. Cette panne empêche notamment l’accès à la plateforme SAAQclic et aux outils nécessaires pour la tenue des examens théoriques.

Les réactions sont nombreuses, tant du côté des usagers frustrés que des employés. Plusieurs citoyens ont dû annuler leur journée de travail en raison de rendez-vous manqués, alors que d’autres dénoncent un nouveau revers technologique de la SAAQ.

Les équipes techniques de Microsoft et de la SAAQ ont été mobilisées en continu pour rétablir la situation. L’organisme assure être confiant de pouvoir rouvrir ses points de service dès jeudi.

On est très confiant pour que ça soit fonctionnel à l’ouverture des bureaux demain. Il y a des équipes Microsoft et des équipes SAAQ qui ont passé la nuit sur le dossier.

Gino Desrosiers, Porte-Parole de la SAAQ

Dans la foulée, le gouvernement du Québec évoque la possibilité de s’éloigner des services de Microsoft, en misant sur une approche de souveraineté numérique. Un plan de contingence est également en préparation pour éviter de telles interruptions à l’avenir.

Notre gouvernement travaille aussi sur un plan de contingence. On travaille sur une approche souveraineté numérique, pour trouver des solutions dans le futur et des alternatives de façon à ne plus jamais avoir de bris de service.

Gilles Bélanger, Ministre de la Cybersécurité et du Numérique

Pour limiter les impacts de la panne, la SAAQ prévoit prolonger les heures d’ouverture de ses bureaux et envisage d’ouvrir les samedis. Les personnes dont les rendez-vous ont été annulés seront contactées pour un suivi.

L’organisme assure également que les données personnelles des citoyens n’ont pas été compromises.

Avec les informations d’Émily Normand