Redorer l’image des arénas de l’Est – En attendant le projet de 2 glaces

TVA Gatineau | 6 mai 2025

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La pression s’intensifie sur la Ville de Gatineau afin qu’elle procède à des travaux dans les arénas de Masson-Angers et de Buckingham, deux installations sportives vieillissantes situées dans l’est de la ville.

Construites respectivement en 1972 et 1981, ces infrastructures accusent un retard d’entretien qui inquiète les usagers. Le président de l’Association de hockey mineur La Lièvre de Gatineau, Daniel St-Gelais, exhorte la Ville à intervenir rapidement, en attendant la réalisation d’un complexe à deux glaces prévu dans les prochaines années.

Selon lui, les conditions actuelles ne sont plus acceptables. À Buckingham, le plafond du centre sportif aurait été en mauvais état tout au long de la dernière saison sans qu’aucune réparation ne soit effectuée. Le tableau indicateur installé serait un modèle désuet récupéré de l’ancien aréna Robert-Guertin, mais mal orienté. De plus, le filet protecteur ne remplirait plus sa fonction.

Du côté de Masson-Angers, c’est la salle communautaire qui présente des lacunes. Lors d’un tournoi, un réfrigérateur défectueux n’aurait jamais été remplacé, la réponse reçue étant simplement que l’appareil était condamné.

Jeudi, Daniel St-Gelais a rencontré le ministre régional Mathieu Lacombe, qui lui a exprimé publiquement son appui.

Dans une publication Facebook, le ministre a reconnu l’importance de réaliser un jour le projet de complexe à deux glaces, tout en soulignant la nécessité d’effectuer des réparations mineures dès maintenant afin d’assurer des conditions minimales aux usagers.

L’Association rappelle que les retombées économiques générées par les tournois sont importantes. Selon les chiffres présentés, deux compétitions organisées sur une période de cinq semaines ont permis d’attirer quelque 6 000 visiteurs dans la région, remplissant les hôtels et profitant aux commerces locaux.

De son côté, la Ville de Gatineau confirme vouloir investir dans le projet de complexe, évalué à 40 millions de dollars en 2023. Toutefois, elle indique en être encore à l’étape de montage financier avant de pouvoir déposer officiellement la proposition.

En attendant, Daniel St-Gelais plaide pour des investissements modestes mais urgents, estimés entre 50 000 et 70 000 dollars. Une somme qu’il juge raisonnable, considérant les bénéfices générés et l’état des infrastructures actuelles.

Avec les informations de Yanick St-Denis