Prise en charge contestée à l’hôpital de Maniwaki

TVA Gatineau | 12 juin 2025

Error 100

This content is currently unavailable

error on HTML5 media element

00:00/00:00

La semaine dernière, Jovette Cousineau a été terrifiée lorsque sa mère a chuté, perdant beaucoup de sang. Mais ce n’aurait été que le début de ce que la famille décrit comme un cauchemar.

Selon Jovette, un médecin est arrivé et aurait fait des points de suture sans avoir examiné l’étendue des blessures de sa mère, qui souffrait énormément, et lui aurait ensuite dit de rentrer chez elle.

Face à une prise en charge jugée inadéquate, Jovette aurait insisté auprès des spécialistes de l’hôpital de Maniwaki pour qu’une évaluation complète soit réalisée.

Après un refus initial, l’équipe médicale aurait finalement accepté, et le diagnostic aurait été sans appel : sa mère aurait eu l’épaule et le fémur de la jambe brisés. Elle aurait été transportée d’urgence à Hull.

L’opération, qui aurait dû avoir lieu le jour même de son admission à Maniwaki en raison de son urgence, aurait été retardée. Huguette Lafond Cousineau devrait maintenant rester hospitalisée pendant deux mois.

Au-delà de la convalescence de sa mère, Jovette dénonce un manque de rigueur flagrant à l’hôpital de Maniwaki. Elle ne peut concevoir qu’on ait pu faire cela à une femme de 81 ans, s’indignant qu’un simple examen avant les points de suture aurait pu révéler les fractures.

Ce qui s’apparente à de la négligence est également dénoncé par le Conseil pour la protection des malades. Paul Brunet, porte-parole de l’organisme, s’inquiète de la répétition de telles situations, interrogeant si cela correspond au « nouveau modèle de rapidité et d’efficacité » promu par le projet de loi 106.

De son côté, le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de l’Outaouais a indiqué ne pas pouvoir commenter le dossier spécifique, mais a assuré que les suivis nécessaires seront effectués.

Avec les informations de Marika Gauthier