Prête à accueillir des réfugiés d’Ukraine chez elle

TVA Gatineau | 9 mars 2022

Déjà deux semaines d’atrocité en Ukraine et voilà qu'encore aujourd'hui, un hôpital pour enfants a été bombardé. Ce sont des tragédies comme celles-là qui poussent des gens de la région à s'organiser pour aider le peuple ukrainien.

Sabrina met la dernière touche au décor du 3 et demi situé au sous-sol de sa maison de Masson-Angers. Touchée par la détresse des Ukrainiens qui veulent fuir la guerre, la Gatinoise d’origine polonaise veut en accueillir chez elle. Elle fait des achats sur marketplace depuis quelques jours afin de meubler l’appartement qui pourrait leur servir de nouvelle maison.

La Gatinoise a reçu des messages de familles ukrainiennes qui désirent venir à Gatineau, mais c’est une démarche qui risque de prendre du temps.

« On s’en va chercher tout à l’heure, un frigidaire, j’ai trouvé un poêle, j’ai trouvé une télévision plasma, j’ai trouvé aussi une table de cuisine. 55 % des gens acceptent de faire des dons. J’approche des gens qui vendent des items en bas de 150 $ ».

-Sabrina Steczko, Gatinoise d’origine polonaise

La mairesse de Gatineau a indiqué mercredi que la Ville soutiendra l’arrivée de réfugiés, même si elle ignore, pour le moment, de quelle façon.

Au 1000 Byron à Ottawa, les dons affluent depuis quelques jours. Des bénévoles travaillaient à faire le tri.

« La chose qui est intéressante, c’est que la majorité des gens ne sont pas Ukrainiens, ils sont de toutes autres nationalités. Ils sont ici pour nous supporter, nous aider et c’est de ça qu’on a besoin ».

-Natalka Foti-Mason, bénévole, Cathédrale orthodoxe ukrainienne d’Ottawa

Natalka est bénévole à la Cathédrale orthodoxe ukrainienne d’Ottawa depuis des années. Dans les derniers jours, des centaines de personnes sont venues, soit faire un don ou donner de leur temps. Les dons les plus urgents, comme le matériel médical, seront envoyés sous peu en Pologne.

La Croix-Rouge, de son côté, invite les gens de la région qui souhaitent aider, à faire des dons en argent.

« Je vais prendre l’exemple de la Croix-Rouge ukrainienne, qui a recruté 3000 bénévoles et voulait les équiper pour qu’ils aillent aider les gens dans les abris anti-bombes et dans le métro. On leur fait des virements tout simplement ».

-Pascal Mathieu, vice-président de la Croix-Rouge canadienne au Québec