Plus de 200 camps en Outaouais « non certifiés »
TVA Gatineau | 6 mai 2025
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Avec l’arrivée des beaux jours, de nombreux parents sont à la recherche d’un camp de jour pour occuper leurs enfants durant la saison estivale. Mais tous les camps sont-ils réellement sécuritaires?
Au Québec, il n’existe actuellement aucune obligation légale d’obtenir un permis pour ouvrir un camp de jour. Une situation qui inquiète l’Association des camps du Québec.
Face à ce vide réglementaire, l’organisme, en collaboration avec le gouvernement provincial, a lancé un vaste recensement. Résultat : plus de 2000 camps dans la province ne sont affiliés à aucun programme de normes. Rien qu’en Outaouais, environ 200 organisations sont concernées.
L’Association plaide pour l’instauration d’exigences minimales, puisque l’adhésion aux normes se fait actuellement sur une base volontaire. Parmi les éléments jugés prioritaires : la vérification des antécédents judiciaires, le respect de ratios d’encadrement, l’âge minimal du personnel, ainsi que leur formation en matière d’urgence.
On ne présume pas de la malveillance des gens qui opèrent ces camps. Mais on a vu des cas troublants : de l’équitation sans casque, des baignades sans surveillance, des feux incontrôlés. Ce qu’on souhaite, c’est prévenir ce genre de situations avec des exigences minimales de sécurité et d’encadrement.
Éric Beauchemin, directeur général de l’Association des camps du Québec
Pendant ce temps, les inscriptions sont déjà bien entamées pour plusieurs camps de la région. C’est notamment le cas de SportMax, qui propose des activités dans plusieurs secteurs de Gatineau, dont Aylmer, Hull et Buckingham.
L’organisation recense chaque année près de 8000 inscriptions, amorcées dès la mi-mars. À ce jour, entre 90 et 95 % des places seraient déjà réservées.
Du côté des camps municipaux, les inscriptions doivent ouvrir au cours de la semaine prochaine.
Avec les informations de Marika Gauthier