Pénurie de main-d’œuvre: seulement 35 enfants pourront profiter du programme ENFEX
Élizabeth Dubé | 27 avril 2023
La pénurie de main-d’oeuvre touche tous les secteurs et la ville de Gatineau n’y échappe pas. Le conseil municipal à dû revoir à la baisse le nombre de famille qui pourront bénéficier du programme ENFEX dans les camps de jour.
Ceci serait dû aux difficultés de recrutement. La Ville estime que les ressources et le budget sont présents, mais ce sont les employés qui manquent à l’appel.
Rappelons que le programme ENFEX vise à faciliter la participation des jeunes qui ont des besoins spéciaux aux activités des camps de jour. On parle donc de jeunes âgés de 5 à 12 ans, qui ont soit des troubles cognitifs ou physiques, qui sont des nouveaux arrivants, ou encore qui ont des difficultés d’adaptation.
Lors du dernier budget, le conseil municipal a alloué une somme suffisante pour embaucher 32 accompagnateurs spécialisés. Or, avec la pénurie de main-d’œuvre, la Ville n’a été en mesure de recruter que 6 personnes. Si bien que seulement un peu plus d’une trentaine d’enfants seront acceptés.
Une situation similaire s’était produite l’été dernier, alors qu’avec les mêmes ressources seulement 7 accompagnateurs avaient été embauchés. Selon la Ville, cette problématique n’est pas dû aux techniques de recrutement qui sont utilisées, mais plutôt à la pénurie de main-d ’œuvre et aux capacités bien précises que ces employés doivent posséder.
On a même simplifié le processus de recrutement pour pouvoir attirer plus d’accompagnateurs, mais je pense que le problème n’est pas nécessairement dans les processus de recrutement ou d’effort que la Ville a fait, mais plutôt c’est un problème de plus grande envergure.
-Bettyna Bélizaire, présidente de la Commission des loisirs, des sports et du développement communautaire de la Ville de Gatineau
À noter qu’on ne sait toujours pas du côté de la Ville ce qui adviendra des sommes restantes qui auraient normalement servi à payer les 26 accompagnateurs supplémentaires. Le conseil devra se pencher sur la question éventuellement. Dans l’attente, Mme Bélizaire mentionne que d’autres alternatives que le programme ENFEX s’offrent aux familles qui en ont besoin.