Offensive pour réduire le nombre de locaux vacants

Une campagne de séduction a été lancée pour redonner vie aux vitrines vides de Gatineau. Cinq associations commerciales unissent leurs efforts afin d’attirer de nouveaux commerces dans les rues de la ville.

Baptisée « Nous sommes ouverts », l’initiative est déjà visible sur l’avenue Buckingham, la rue Eddy et la rue Notre-Dame. Des affiches colorées posent une simple question : On ouvre quoi ? Les passants peuvent scanner un code QR pour soumettre leurs idées.

Parmi les suggestions des citoyens : restaurants, cafés, librairies, petites épiceries ou encore espaces communautaires. Plusieurs évoquent le besoin de lieux de rassemblement ou de commerces de proximité pour briser l’isolement et mieux desservir les quartiers.

La mairesse de Gatineau soutient qu’aucune option n’est écartée, tant que cela ne déstabilise pas les commerces déjà en place. L’idée est d’attirer de nouvelles entreprises, y compris celles établies ailleurs, pour dynamiser les secteurs en manque de vie commerciale.

On veut vraiment aller chercher des nouveaux commerces, soutenir l’établissement de nouveaux commerces. Mais ça pourrait être par exemple des commerces qui sont dans d’autres villes qu’on veut attirer chez nous.

Maude Marquis-Bissonnette, mairesse de la Ville de Gatineau

Dès le mois prochain, un programme de soutien aux nouveaux commerçants sera lancé. Un répertoire des locaux vacants sera aussi mis en place grâce à la création d’un nouveau poste à la Ville, chargé de faire le lien entre les propriétaires d’espaces disponibles et les entrepreneurs potentiels.

Pour l’instant, aucun objectif chiffré n’a été annoncé. Mais une chose est claire : Gatineau veut se réinventer, vitrine par vitrine.

Avec les informations de Camille Guindon