Norovirus : un service de garde à Gatineau durement affecté

Louis-Charles Poulin | 21 février 2023

Les cas de Norovirus sont en hausse au pays et la région n’y fait pas exception. Ce virus, souvent à l’origine des gastro-entérites, serait actuellement à la base de nombreuses éclosions en Outaouais. Un service de garde en Outaouais en est durement affecté.

Éducatrice, enfants et parents fréquentant ce service en milieu familial semble avoir contracté le Norovirus. Ils ont rapidement éprouvé les symptômes suivants : vomissements, fièvre et diarrhée.

Pour cette raison, le service de garde d’Annick Dinelle, situé à Gatineau, est fermé depuis quelques jours. Puisqu’il s’agit d’un virus très contagieux, elle a tout désinfecté et attend que tous s’en remettent pour rouvrir.

Puisque c’est un milieu familial, on n’a pas le choix de garder fermé pour pas faire des éclosions. Ça a débuté, comme je vous dis, avec une fois juste un vomi puis par la suite ça s’est repropagé dans les milieux des gens qui fréquentent le service de garde.

-Annick Dinelle, propriétaire et éducatrice d’un service de garde en milieu familial

La Santé publique régionale y va de recommandations face au Norovirus, qui est de retour en force cet hiver. Une hausse des éclosions est observée, particulièrement dans les garderies et résidences pour aînés. Elle précise que ça se transmet lors de contacts avec des personnes, des surfaces, des liquides ou des aliments contaminés.

Il faut savoir que le Norovirus, présent depuis longtemps, résiste au chaud, au froid, au chlore et même aux désinfectants alcoolisés. Le lavage des mains avec du savon est donc la meilleure façon de se protéger.

Une fois qu’on a contracté le virus, ça prend 24 à 48 heures pour développer des symptômes qui vont commencer brusquement. Nausée, vomissement, diarrhée, parfois une petite fièvre, des douleurs abdominales aussi. Et ça va, en général, durer quelques jours. Les symptômes vont disparaître d’eux-mêmes sans traitement et donc pendant cette période il faut s’hydrater beaucoup.

-Dre Christelle Kom Mogto, médecin-conseil en santé publique du CISSSO

On nous confirme que le nombre de transports ambulanciers liés au Norovirus n’est pas élevé au moment d’écrire ces lignes.