Négos à la SQ: une surcharge qui inquiète les employés
Philippe Bessette | 19 avril 2024
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Les répartiteurs de la Sûreté du Québec (SQ) sont toujours en négociation avec le gouvernement pour obtenir un nouveau contrat de travail. La pénurie de main-d’œuvre commence à peser lourd sur les employés et ils souhaitent de meilleurs salaires pour tenter de maintenir leurs employés.
Les répercussions de la pénurie de main-d’œuvre à la Sûreté du Québec se font ressentir au sein de la population de l’Outaouais. Dans la région, 8 personnes ont déjà quitté depuis le début de l’année 2023-2024, ce qui porte le nombre de poste vacant à 10 sur les 24 qui sont disponibles au centre de gestion des appels de Gatineau.
Nos membres commencent à nous ont déceler des problématiques de bris de service.
-Nicolas Leduc-Lafantaisie, représentant régional à la SFPQ
Le cabinet du ministre de la Sécurité publique précise qu’il n’y a toutefois pas de bris service parce que les appels sont basculés dans d’autres centre d’appel. De plus, il rappelle qu’il y a toujours quelqu’un à l’autre bout du fil pour répondre aux Québécois. Ces transferts poussent les préfets à se poser des questions.
Ce que le commandant nous mentionne c’est que, pour lui, le temps de réponse n’est pas affecté, mais c’est des vérifications qu’on devra continuer à faire avec eux.
-Benoit Lauzon, préfet de la MRC de Papineau
Les employés craignent même que les citoyens soient abandonnés à eux-mêmes. Certains raccrocheraient de leur appel à force d’attendre.
Présentement en négociation, les employés demandent de meilleures conditions salariales pour attirer davantage de candidats Une problématique qui est connue à la SQ. Cette dernière mentionne qu’elle est consciente que la concurrence dispose de plusieurs atouts et incitatifs. En date du 30 septembre, près d’un emploi sur cinq était vacant.