Musée de l’histoire : sauvé par ses collègues grâce au défibrillateur
TVA Gatineau | 25 février 2022
Un homme de 59 ans peut remercier ses collègues d'être encore en vie. Ce sont eux qui ont réussi à le réanimer, mercredi matin, au Musée canadien de l'histoire. Un véritable travail d'équipe, avec l'aide d'un défibrillateur, qui aura fait toute la différence.
Le travailleur de 59 ans a subi un arrêt cardiaque au beau milieu de son quart de travail, au moment où le Musée était toujours fermé au public. Ses collègues n’ont pas hésité une seule seconde à lui venir en aide.
Ils ont immédiatement procédé à des manœuvres de RCR, avant d’utiliser un défibrillateur externe automatisé, qui se trouvait sur place.
« Il y a 10 % de chance de moins de survie chaque minute suivant l’arrêt cardiorespiratoire ».
À l’arrivée des paramédics, il n’aura fallu que d’une autre décharge pour que l’homme puisse se rendre à l’hôpital bien alerte et conscient. Les ambulanciers, Émilie et Kevin, ont travaillé sans relâche pour porter assistance aux collègues de l’homme en détresse.
Ce concept de la chaîne de survie a fait toute la différence. Une pratique qui a fait ses preuves, et qui permet de savoir comment réagir en cas d’urgence.
« C’est un principe clé, un concept de base qui est enseigné dans tous les cours de RCR et de secourisme, il y a plusieurs maillons à cette chaîne ».
-Laurie Vaillancourt, porte-parole | Coopérative des paramédics de l’Outaouais
D’où l’importance d’avoir accès aux appareils appropriés en milieu de travail.
« Lorsqu’on appelle le 911, le temps que les premiers répondants ou les ambulances arrivent sur les lieux, ça peut prendre quelques minutes. S’il y a un défibrillateur sur place, c’est encore mieux pour les chances de survie du patient ».
-Éric Brunoe, Chef aux opérations et formation | Coopérative des paramedics de l’Outaouais
« C’est vraiment pour ça, la décharge électrique. Il ne faut pas avoir peur de l’utiliser », ajoute la porte-parole, Mme Vaillancourt.