Membres FSQ-CSQ | 66 % du personnel rejettent la réforme Dubé

TVA Gatineau | 14 juillet 2025

Error 100

This content is currently unavailable

error on HTML5 media element

00:00/00:00

Trois ans après son lancement, la réforme Dubé continue de faire grincer des dents au sein du réseau de la santé. Présentée comme une solution pour améliorer l’accès aux soins et les conditions de travail, elle est aujourd’hui critiquée par une majorité de professionnels.

Selon un sondage Léger mené auprès de plus de 1600 infirmières, infirmières auxiliaires et inhalothérapeutes à la demande de la Fédération de la santé du Québec, 66 % des répondantes en ont une mauvaise opinion.

La réforme, qui vise une centralisation accrue des services, serait au contraire responsable d’une surcharge administrative et d’une détérioration des conditions de travail.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : sept professionnelles sur dix estiment que la réforme a eu un impact négatif ou nul sur leur travail, et 81 % rejettent la mobilité forcée imposée par Québec. Une situation qui, selon plusieurs, contribue à l’épuisement et au décrochage des équipes sur le terrain.

Pendant ce temps, les patients attendent. Près d’un million de Québécois étaient inscrits sur une liste d’attente pour consulter un spécialiste en mai dernier.

Plus de 580 000 de ces demandes sont aujourd’hui jugées hors délai par le ministère, soit près de deux cas sur trois.

En janvier 2020, cette proportion était de 35 %. Les spécialités les plus engorgées sont l’oto-rhino-laryngologie et la dermatologie.

Malgré tout, près de 80 % des professionnelles interrogées affirment être toujours fières de leur métier.

Avec les informations de Camille Guindon