L’expérience de la KHL | Raphaël-Pier Richer revient sur sa 1re saison comme entraîneur-adjoint

Être entraîneur de hockey en Russie est une expérience singulière dans le contexte géopolitique actuel, mais c’est celle qu’a vécue le Gatinois Raphaël-Pier Richer.

Le jeune homme de 30 ans revient d’une première année en tant qu’entraîneur-adjoint avec un autre visage bien connu de la région, Benoît Groulx, à la tête du Traktor de Chelyabinsk en KHL. Leur équipe a atteint la finale, s’inclinant en cinq matchs face au Lokomotiv de Iaroslavl.

Richer a même eu l’opportunité de devenir, le temps d’un match, le plus jeune entraîneur-chef de l’histoire de la KHL, menant son équipe à la victoire.

Sur le plan professionnel, il qualifie cette expérience d’« extraordinaire », soulignant la chance d’avoir pu travailler et apprendre aux côtés de Benoît Groulx, dont il salue le succès et la capacité à tirer le meilleur de ses joueurs.

Raphaël insiste sur le fait qu’à aucun moment il ne s’est senti en danger ou qu’il y ait eu des problèmes ou des conflits durant son séjour en Russie, ce qui lui a permis de se concentrer pleinement sur le hockey.

Pour faciliter l’intégration des entraîneurs et joueurs étrangers, l’équipe disposait d’une personne dédiée à leurs besoins, simplifiant considérablement leur quotidien.

Cependant, l’expérience n’a pas été sans défis sur le plan personnel. Raphaël-Pier Richer, qui a une jeune famille et dont la femme était enceinte, a trouvé la distance très difficile. Il a pu revenir au Canada en décembre pour quelques jours seulement afin d’assister à la naissance de son fils, mais a dû repartir peu après, ne revoyant pas sa famille pendant cinq mois.

Pour la prochaine saison, les plans sont que sa famille le rejoigne en Russie, ce qui devrait grandement faciliter son quotidien et lui permettre de concilier plus sereinement sa carrière et sa vie personnelle.

Avec les informations de Yanick St-Denis