Leucémie aiguë : « Je vais me battre jusqu’à ce que je ne puisse plus financièrement »

Charlotte Tremblay | 28 juillet 2022

Après avoir vaincu une leucémie aiguë, une première fois en novembre 2021, voilà que Lucie Normand, une Gatinoise de 40 ans, apprend qu’elle doit reprendre le combat. Le seul remède possible serait Nexavar (Sorafenib), un traitement de chimiothérapie oral, dispendieux, qu’elle doit prendre deux fois par jour, pendant deux ans.

Un médicament approuvé par Santé Canada pour bien des cancers, tels que les reins, la foi ou la thyroïde, mais pas officiellement pour la leucémie aiguë. Ce traitement de plus de 6000 $ ne serait pas couvert par la RAMQ, pour cette maladie.

Après à peine trois semaines de médication pour Mme Normand, les premiers résultats seraient déjà positifs. La mère de famille dit avoir du mal à comprendre que Nexavar (Sorafenib), qui selon elle pourrait sauver des vies, soit aussi difficile d’accès pour la leucémie, faute de prix.

Malgré l’aide de leurs assurances privées, la famille doit débourser près de 650$ par mois de sa poche pour ce traitement seulement. Avec leur revenu familial, il s’agit d’une dépense difficile à assumer.

Elle se tourne maintenant vers la population pour lancer un cri à l’aide, sous forme de campagne de financement.