Les tentes se multiplient à l’aube du 1er juillet

Le 1er juillet arrive à grand pas et la région n’y échappera pas. La multiplication des tentes aux abord du ruisseau de la Brasserie, combinée à une absence de logements, inquiètent. La Ville de Gatineau appréhende que plusieurs personnes se retrouvent carrément à la rue.

Le président du comité exécutif de la Ville de Gatineau, Daniel Champagne, a mentionné mercredi que c’est toujours le 1er juillet à Gatineau. La Ville est consciente que la combinaison du nombre de tentes élevées avec la crise du logement n’est pas idéale.

Selon M. Champagne on parle de plus de 80 tentes à l’heure actuelle. De plus, le taux inoccupation à Gatineau est l’un des pires de la province, à 0,8%. La région vise plutôt 3%.

Mardi, le Premier ministre François Legault a assuré que personne n’allait se retrouver à la rue le 1er juillet, mais M. Champagne ne partage pas le même optimisme. Il souligne que l’enjeu de l’itinérance prend de plus en plus de place et il se dit ouvert à l’idée que la Ville en fasse davantage.

Les citoyens qui sont en situation d’itinérance, c’est nos citoyens à Gatineau ça. […] Si on doit investir des sommes supplémentaires pour arriver à appuyer ou régler en partie la situation d’itinérance, […] je souhaite que le conseil municipal prenne cette direction là.

-Daniel Champagne, président du comité exécutif et du comité-choc en logement

M. Champagne a aussi tenu a rappeler que des outils existent pour les personnes à la recherche d’un logement via l’offre d’habitation de l’Outaouais.