Les joueurs des Olympiques formés sur le consentement
Karol-Ann Scott | 29 septembre 2022
Après avoir été éclaboussée par des allégations d’agression sexuelle dans ses rangs, l’organisation des Olympiques de Gatineau prend les devants. Les joueurs ont eu droit à un atelier sur le consentement, mercredi soir.
Des intervenantes du CALAS de l’Outaouais et des policiers de la Ville de Gatineau se sont prêtés au jeu. L’organisation des Olympiques a fait les approches, cet été, auprès de ses deux alliés.
Une ressource qui arrive à point, considérant que quatre joueurs de l’équipe junior auraient été impliqués dans un viol collectif, qui serait survenu en 2014, à Québec.
La présumée victime déplorait ne pas avoir été prise au sérieux à l’époque, mais l’enquête a finalement été relancée.
Pour l’entraîneur-chef de l’équipe gatinoise, Louis Robitaille, ce rappel ne peut qu’être bénéfique pour sa troupe.
« Le monde du hockey, durant les derniers mois et années, a souffert. Pour nous, c’est vraiment d’aider nos jeunes pour le futur et de leur faire comprendre la réalité d’aujourd’hui. C’est arrivé une fois, c’est une fois de trop ».
-Louis Robitaille, entraîneur-chef des Olympiques de Gatineau
« Ils nous ont demandé de se joindre à eux, pour avoir un œil juridique et comprendre comment nos lois vont s’appliquer, les conséquences qu’ils peuvent avoir ».
-Simon Fournier, inspecteur-chef au Service de police de Gatineau
Tous pour un avec le programme « Jeu de puissance »
Le consentement passe avant tout par l’éducation et la communication, c’est le message que veulent lancer les partenaires des Olympiques dans le cadre du programme Jeu de puissance.
« C’est clair que le plus de personnes qu’on sensibilise au consentement et aux agressions sexuelles, la violence sexuelle en générale, le mieux ça va être pour les femmes et pour la communauté ».
-Émilie Laframboise, intervenante communautaire – CALAS Outaouais