Les employés de 23 CPE manifestent aujourd’hui

La grève se poursuit dans les centres de la petite enfance (CPE) alors que 23 établissements sont fermés dans la région.

Le mouvement de protestation, mené par les travailleuses affiliées à la CSN, vise à dénoncer la lenteur des négociations avec le gouvernement, qui s’étirent depuis maintenant huit mois.

Malgré le froid, la mobilisation demeure forte. Des manifestations ont eu lieu à Maniwaki ainsi qu’à deux endroits à Gatineau, notamment à l’angle du chemin Vanier et du boulevard Lucerne.

Les éducatrices réclament de meilleures conditions de travail, notamment une augmentation salariale, estimant accuser un retard de 9 $ de l’heure par rapport à leurs collègues du réseau scolaire.

Sur place, plusieurs manifestantes ont exprimé leur détermination, malgré les sacrifices financiers que représente cette grève. Elles jugent essentiel de faire pression sur le gouvernement pour obtenir des conditions plus justes.

Faire la grève pour nous, c’est un choix qu’on fait pour prouver au gouvernement qu’on est mobilisés. C’est certain que ce n’est pas la fête. Nous autres, on coupe notre salaire pour être ici aujourd’hui, on n’est pas payés. Déjà qu’on a des conditions de travail qui ne sont pas nécessairement géniales. Donc on doit prouver au gouvernement qu’on est prêt à faire ce qu’il faut afin d’obtenir des conditions de travail acceptables.

Sébastien Morel, Syndicat des travailleuses en CPE de l’Outaouais

Les automobilistes rencontrés à proximité des rassemblements se montraient généralement compréhensifs face aux perturbations, reconnaissant le droit des travailleuses à manifester pour leurs revendications.

Il s’agit de la deuxième journée de grève pour les CPE. Si aucune entente n’est conclue d’ici là, une nouvelle journée de mobilisation est prévue le 17 février.

Avec les informations de Philippe Bessette