Les camions sont à nos portes, la région se prépare

Quelques camionneurs ont été vus au centre-ville d’Ottawa mercredi, mais la grande majorité est encore en périphérie. Selon nos informations, ils y passeront la nuit.

À l’heure d’écrire ces lignes, le calme règne, mais les autorités ont commencé à installer des barrières métalliques près de l’édifice du Parlement, en vue de la manifestation. Les différents corps de police ont aussi publié des messages sur les réseaux sociaux, rappelant aux manifestants qu’ils doivent respecter certains règlements.

Des publications pour avertir la population qu’il y aura des répercussions sur la circulation, mais aussi sur les autoroutes en périphérie des deux côtés de la rivière.

« On sent une tension, les gens se posent un peu la question à savoir comment ça va se passer de plus en plus donc ça devait se passer samedi, mais beaucoup d’incertitude ».

« J’avoue que ça va être très émotionnel parce que je connais déjà des gens qui participent ailleurs et ça va être touchant ».

« Faire tomber toutes les mesures au Canada et ils y’ont raison ».

« Ils ont droit de manifester, ils n’ont pas le droit de casser, ils n’ont pas le droit de faire de la casse. Les gens qui sont antivaccins vont sûrement en profiter pour faire de la casse comme dans toutes les manifs, ça va être 1 % des gens ».

La STO modifie temporairement ses trajets

À compter de samedi, seuls les autobus de la ligne 400, desservant le corridor du Rapibus aux 15 minutes, vont traverser à Ottawa.

Toutes les lignes, incluant la 31 et 33, vont s’arrêter aux Terrasses de la chaudière.

La STO prévient que d’autres changements pourraient survenir, selon l’évolution de la congestion routière.

« Chaque fois qu’il y a un événement du genre, c’est très difficile de prévoir comment ça va évoluer. On veut éviter, évidemment de perdre des autobus dans la manifestation. Par la suite les autobus doivent faire d’autres circuits en rive québécoise. On veut minimiser l’impact le plus possible et on va s’adapter au fur et à mesure et prendre nos décisions en conséquence ».

_{-Patrick Leclerc, directeur général de la Société de transport de l’Outaouais (STO)}

Selon nos informations, des champs agricoles dans l’Est ontarien ont été déneigés pour être convertis en stationnement pour camions, plusieurs centaines d’acres à Embrun et à Vars, notamment.

Des camionneurs passeront aussi les prochaines nuits chez Herb’s à Vankleek Hill et au Esso à Dunvegan.