Le nombre d’inscription d’étudiants étrangers a chuté

TVA Gatineau | 16 mai 2025

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Le monde de l’éducation postsecondaire traverse une période de turbulence financière marquée par une baisse importante des inscriptions d’étudiants étrangers.

Six mois après l’entrée en vigueur de nouvelles lois provinciales et fédérales, les répercussions se font sentir partout au pays et l’Outaouais n’y échappe pas.

Les universités d’Ottawa, de Carleton et le Collège Algonquin enregistrent déjà des déficits de plusieurs millions de dollars. À l’Université du Québec en Outaouais (UQO), bien que le pire ait été évité, un manque à gagner de 880 000 $ a tout de même été constaté.

La baisse du nombre de demandes d’admission est spectaculaire. Selon l’UQO, l’établissement est passé de plus de 23 000 demandes pour l’automne 2024 à un peu plus de 3700 pour l’automne 2025.

Cette chute est attribuée à une combinaison de mesures gouvernementales. À Québec, le projet de loi 74 prévoit une réduction du nombre d’étudiants étrangers. Du côté fédéral, Ottawa a resserré les conditions d’obtention des permis d’études, en plus d’imposer une limite de 24 heures de travail par semaine hors campus.

Certains établissements s’en tirent mieux. Le Collège La Cité et le Cégep de l’Outaouais, par exemple, ont réussi à maintenir des finances à l’équilibre. Toutefois, la prudence reste de mise, car l’incertitude demeure quant à l’impact à long terme de ces politiques.

Dans un contexte où la formation est cruciale pour répondre à la pénurie de main-d’œuvre, les établissements doivent maintenant trouver des solutions concrètes pour compenser la baisse de revenus tout en continuant de former la relève.

Avec les informations de Philippe Bessette