Le Front commun dénonce la lenteur des négociations

Des centaines de membres du Front commun en Outaouais sont réunis devant le bureau du député Mathieu Lévesque pour faire entendre leurs revendications.

Des centaines de syndiqués ont convergé jeudi matin vers le bureau du député de Chapleau, Mathieu Lévesque, pour faire entendre haut et fort leur mécontentement dans les négociations. Les présidents régionaux de la CSQ, la CSN et l’APTS, unis dans le Front commun avec la FIQ, ont saisi l’opportunité pour lancer une pétition en soutien aux travailleurs des services publics, tout en adressant leurs préoccupations aux députés caquistes.

Les travailleurs et les travailleuses méritent des conditions de travail et d’exercice décentes pour réduire l’exode du personnel. Vous avez les moyens de faire des choix politiques concernant les finances publiques et actuellement ce sont vos choix politiques qui nous maintiennent dans cette crise.

-Christine Prégent, représentante nationale pour l’APTS en Outaouais

Pendant que des centaines de membres du front commun en Outaouais était réunis pour manifester devant le bureau de Mathieu Lévesque, la FAE de son côté en a profité pour faire une mise au point dans ses négociations avec Québec. Elle qualifie d’inacceptable et irréaliste ce qui se passe à la table de négociation.

La présidente du Conseil du trésor se défend et dit être «extrêmement surpris des propos de la FAE à ce stade-ci et dit être convaincu qu’une entente est à portée de main avec les avancées importantes qui sont sur la table pour les enseignants et les élèves, mais qu’ils ne peuvent pas régler seuls».

Face à la déclaration du Premier ministre, qui disait avoir espoir d’un retour en classe lundi, les enseignants de la FAE en Outaouais, à moins d’un revirement dernière minute, sont plutôt pessimistes.

Sur les lignes de piquetage, on prend ça au jour le jour parce que, nous, on n’a pas les mêmes sons de cloche de la part de notre fédération.

-Un enseignant de Gatineau en grève

Rappelons que le syndicat entame sa quatrième semaine semaine de grève générale illimitée.