La pandémie au cœur des relations
TVA Gatineau | 11 février 2022
De belles soirées romantiques sont à prévoir à l’aube de la Saint-Valentin. Pour certains la pandémie a été un obstacle pour trouver l’amour, ou garder l’étincelle dans le couple. D'autres en ont profité pour briser la routine.
Jacinthe et Jennifer se sont rencontrées en ligne en pleine pandémie et filent le parfait amour depuis l’été dernier. Malgré la distance entre Gatineau et Saint-Eustache, elles seront bientôt réunies et prévoient même se marier à l’été 2023.
« Quand on veut, on peut. On s’arrangeait, elle venait me voir, moi je la voyais, on avait le droit à une personne et on a toujours gardé la même bulle et ça va super bien, je vais emménager avec elle. J’attendais vraiment celle pour me marier et dans 2 ans, on va se marier ».
-Jacinthe Goyette
Parmi les belles histoires, les rendez-vous manqués en raison de cette nouvelle réalité. Selon le sexologue et intervenant au BRAS Outaouais, Alexandre Alber, les gens sont beaucoup plus directs dans leurs besoins, alors qu’avant la pandémie, ils se permettaient de jouer au jeu de la séduction.
« Le couple, pendant la pandémie, n’était peut-être pas le couple du début de la relation. On a vu des couples qui sont devenus beaucoup plus proches et beaucoup plus intimes, qui ont pris le temps de se reconnaître ».
Peut-on vivre une relation saine avec des convictions différentes? Selon l’expert, la pandémie a permis aux gens de se recentrer sur leurs valeurs.
Retrouver et pimenter sa relation
Briser la routine, une solution qui a fait ses preuves en raison d’une hausse fulgurante de la consommation de produits érotiques, au cours des deux dernières années.
« Nos ventes sont en constante progression à tel point que sous peu, on agrandit et on déménage dans un plus gros local pour continuer notre expansion et pour servir nos clients vraiment de façon personnalisée ».
-Marie-Ève Finnegan Bowley, de la boutique Sensation Plus à Gatineau
En moyenne, une centaine de produits sont vendus, chaque jour dans la boutique et plus encore à l’approche de la fête de l’amour.
« La Saint-Valentin, c’est notre journée de l’année, c’est comme notre Noël à nous. Les gens viennent énormément, mais moi ce que j’aime dire, c’est que la Saint-Valentin, on devrait la fêter tous les mois au minimum ».