La fin des timbres: Une bonne nouvelle pour les microsbrasseries!
TVA Gatineau | 6 Décembre 2024
Les microbrasseries du Québec peuvent pousser un soupir de soulagement. Un projet de loi a été déposé pour abolir le timbre de droit qui imposait un étiquetage distinct pour les bières vendues en restaurant et celles commercialisées en épicerie.
L’obligation d’apposer ces timbres était perçue comme un fardeau administratif et financier injustifié, d’autant que la taxe sur les produits est harmonisée depuis 2014, peu importe le canal de distribution.
C’est des milliers de dollars qu’on dépensait chaque année, entre l’achat des timbres et le temps nécessaire pour les apposer sur chaque canette.
Sébastien Gandy, directeur À la Dérive
Cette nouvelle tombe à point nommé, alors que l’industrie fait face à des défis économiques importants, notamment l’inflation et une baisse du pouvoir d’achat des consommateurs.
Après des années marquées par une forte croissance et une multiplication des établissements, le secteur des microbrasseries connaît un ralentissement. Certaines entreprises ont dû s’adapter pour survivre, comme en témoigne un producteur de l’Outaouais :
On s’est tournés vers la production pour des événements corporatifs et des festivals, avec de nouveaux produits à venir. On entrevoit 2025 sur une bonne note.
Alain Larivière, Propriétaire, Brasseurs de Montebello
Dans la région de l’Outaouais, les microbrasseries semblent toutefois mieux résister aux turbulences.
On est chanceux ici, c’est comme un microclimat. Les gens soutiennent beaucoup l’économie locale.
Nicolas Cazelais, Propriétaire, Chelsea & Co
Avec la réouverture progressive des restaurants et une clientèle en quête d’expériences, les acteurs du milieu anticipent une reprise.
Si l’abolition du timbre de droit marque un tournant, les microbrasseries comptent sur une économie plus stable pour retrouver leur élan.
On espère que les consommateurs seront en meilleure posture financière pour continuer à encourager l’économie locale et nos produits artisanaux.
Marie-Ève Myrand, Association des microbrasseries du Québec
L’avenir semble plus prometteur pour ces artisans, qui continuent d’innover et de s’ajuster aux besoins du marché.
Avec les informations de Philippe Bessette